Chronique du Dimanche : Des cliniques hors pair

Par Mohamed Madani

Dans une clinique, dans une ville, dans le plus joli pays du monde qu’est notre Maroc, nous sommes allés visiter un ami tombé subitement malade, alors qu’il était en bonne forme, la veille.

Cet ami, quoi que mutualiste ayant une couverture médicale, à qui on prélevait mensuellement les cotisations… devait payer à la clinique…les frais d’ hospitalisation…et attendre le remboursement de la CNOPS….sa maladie étant médicale et non chirurgicale, sauf s’il y a prise en charge de la CNOPS.. sous réserve de payer la différence.

Le problème n’est pas là, c’est que chaque clinique facture les nuitées, les frais de médicaments de sérum, d’oxygène, de nourriture, etc…. De montant très élevé atteignant plusieurs milliers de dirhams.

Là aussi le problème n’est pas là, les conditions d’hospitalisation sont alarmantes, les petites chambres abritent deux malades à environ un mètre de distance sans chaise visiteurs ce qui les obligent à se au bord du lit de malade s’accroupir à côté du lit ou carrément rester debout…

La télévision reste un décor dans certaines chambres elle ne fonctionne pas malgré les suppléances des malades et les tentatives des infirmières.

Quand à l’alimentation c’est un grand désastre…

Le déjeuner principal de notre ami hospitalisé (Resté intouchable car immangeable…) se composait d’ un petit plat orphelin avec trois petits menus,: 2 à 3 cuillères de pâte tournevis froid 2 à 3.

bouchées de salade verte devenue marron par ancienneté une dizaine de frites grillés jusqu’à la noirceur…

Un déjeuner qu’on aurait honte à donner même à un mendiant….

Néanmoins quand on voit les façades l’architecture les bureaux de ces cliniques on se croirait dans le monde moderne mais quand on y entre on réalise que nous sommes très loin du modernisme…