Saidia, 18 mai 2025.
Ce dimanche , la ville de Saïdia a été secouée par un drame bouleversant qui a coûté la vie à deux jeunes dans la fleur de l’âge, marquant ainsi les premières victimes par noyade de la saison estivale. La plage de « Caracas », censée être un havre de détente, s’est transformée en théâtre d’une tragédie qui remet en lumière les enjeux cruciaux de la sécurité sur les plages.
Les deux jeunes, âgés de 32 ans (originaire d’Oujda) et 24 ans (de Missour), s’étaient rendus à la plage pour un moment de loisir, loin d’imaginer que leur escapade tournerait au cauchemar. En s’aventurant dans la mer sans précaution suffisante, ils ont été emportés par des courants marins puissants qui les ont engloutis sans pitié. Malgré l’intervention héroïque d’une équipe de sauveteurs, l’un des jeunes a rendu son dernier souffle sur place, tandis que l’autre, transporté d’urgence à l’hôpital dans un état critique, a succombé en chemin.
Ce drame n’est pas une simple nouvelle tragique, mais un signal d’alarme adressé à tous les jeunes qui affluent vers les plages en quête de plaisir. La mer, avec sa beauté envoûtante, peut cacher un visage impitoyable pour ceux qui négligent les règles de sécurité. Les courants invisibles, particulièrement dans les zones peu surveillées, représentent un danger réel qui exige vigilance et prise de conscience. Combien de panneaux d’avertissement faudra-t-il encore voir, combien d’histoires tragiques faudra-t-il encore entendre, pour comprendre que la prudence n’est pas un luxe, mais une nécessité vitale ?
À vous, jeunes : les plages sont des lieux de joie, mais pas des terrains de prise de risques. Respectez les consignes des sauveteurs, évitez de nager dans les zones dangereuses et ne sous-estimez jamais la force de la mer. La leçon de la plage de Caracas a été écrite avec les larmes des familles des victimes ; faisons-en une leçon pour nous tous. Préservons nos vies et commençons l’été 2025 avec une culture de la sécurité, non avec le deuil.
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