
Sous la houlette de Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), le Maroc s’engage dans une réforme audacieuse visant à hisser le football national au sommet de la scène mondiale.
Inspirées des orientations royales, ces transformations s’appuient sur une vision stratégique mêlant développement social et économique, avec pour ambition de pérenniser l’excellence et de produire des générations de talents capables de rivaliser avec les plus grands.
Les piliers de la réforme : Infrastructure, formation et gouvernance
La réforme repose sur trois axes fondamentaux : l’infrastructure, la formation et la gouvernance. Au cœur de ce projet, le Complexe Mohammed VI de Football se positionne comme un tournant décisif. Bien plus qu’une simple infrastructure, ce complexe offre un écosystème complet dédié à la performance, accueillant les 25 équipes nationales de toutes les catégories d’âge.
Doté de terrains d’entraînement ultramodernes, de centres de récupération et de salles de musculation, il élimine les contraintes logistiques d’antan et garantit un cadre optimal pour le développement des joueurs. Parallèlement, des efforts ont été déployés pour moderniser les stades de la Botola et les centres de formation des clubs, renforçant ainsi la qualité de la pratique footballistique.
Sur le plan de la formation, l’accent est mis sur la professionnalisation des programmes destinés aux jeunes, avec un focus particulier sur la tranche d’âge critique de 10 à 20 ans pour éviter la perte de talents. L’Académie Mohammed VI, inaugurée par Sa Majesté le Roi il y a plus de 15 ans, sert de modèle de référence, ayant prouvé son efficacité en produisant des stars en continu.
L’objectif est de répliquer ce succès dans les centres de formation des clubs, grâce à une gouvernance professionnelle gérée par des sociétés par actions et des organes d’audit. Enfin, la gouvernance vise à optimiser les cadres institutionnels, comme les ligues régionales, pour garantir une exécution efficace et des résultats durables.
Le développement des talents : Les jeunes au cœur du projet
La formation des jeunes talents est une priorité absolue pour assurer la pérennité du succès. Cette réforme ambitionne de professionnaliser l’encadrement des jeunes joueurs, garçons et filles, en les libérant de la pression des résultats des équipes premières. L’objectif est clair : multiplier les talents à l’image d’Achraf Hakimi, Noussair Mazraoui ou Brahim Diaz.
Cette abondance de talents crée ce que Fouzi Lekjaa appelle un « problème de riches » pour le sélectionneur national, Walid Regragui, confronté à l’embarras du choix parmi une pléiade de joueurs qualifiés. Cette compétitivité positive témoigne du dynamisme de l’écosystème footballistique marocain, qui mise sur un suivi professionnel des jeunes pour maximiser leur potentiel.
Des performances historiques : Une preuve d’efficacité
Les résultats récents des équipes nationales illustrent l’efficacité de ces réformes. En 2022, l’équipe nationale senior a atteint les quarts de finale de la Coupe du Monde au Qatar, suscitant un regret collectif pour ne pas avoir visé plus haut, signe d’une ambition grandissante. L’équipe olympique (U23) a décroché une médaille de bronze historique aux Jeux Olympiques, bien que le public marocain, exigeant, ait exprimé une certaine insatisfaction, révélant un « pression positive » qui pousse le système à se surpasser.
De son côté, l’équipe féminine senior s’est qualifiée pour la première fois à la Coupe du Monde, éliminant l’Allemagne, tandis que toutes les catégories féminines et jeunes ont accédé aux compétitions mondiales, adoptant une approche « horizontale » unique. En futsal, le Maroc brille au 6e rang mondial, avec deux quarts de finale consécutifs en Coupe du Monde et une Coupe d’Afrique remportée par l’équipe féminine. Ces succès témoignent d’une dynamique garantissant régularité et pérennité.
Formation des entraîneurs : Des compétences nationales au service du succès
Un autre pilier clé de la réforme est la formation des entraîneurs. Le système mis en place a prouvé son efficacité, produisant des cadres marocains capables de diriger les équipes nationales avec brio. À l’exception de l’entraîneur de l’équipe féminine senior, tous les staffs techniques, des entraîneurs aux préparateurs physiques, sont marocains.
Des exemples comme Nabil Baha, qui a remporté la Coupe d’Afrique dès sa première expérience internationale, ou les techniciens en charge des U20, illustrent la qualité de cette formation. Ce système soutient également la professionnalisation des centres de formation des clubs, garantissant un encadrement de haut niveau pour les jeunes talents.
Une ambition sans limites et un rôle social majeur
Fouzi Lekjaa insiste sur une ambition sans frontières, avec l’objectif ultime de devenir « numéro 1 mondial » un jour. Cette vision s’accompagne d’une culture nouvelle, où la foi en la victoire et l’exigence d’excellence dominent. La pression positive du public, insatisfait par des résultats pourtant historiques, alimente cette dynamique.
Au-delà des objectifs sportifs, le football joue un rôle social crucial, favorisant l’inclusion et inspirant des milliers de jeunes marocains qui rêvent de devenir des stars, renforçant ainsi l’espoir et la cohésion sociale.
Gestion de l’eau : Un parallèle avec les défis climatiques
En parallèle, les sources disponibles soulignent l’importance de la gestion des ressources hydriques face aux changements climatiques au Maroc. Confronté à la rareté de l’eau, au recul des nappes phréatiques et aux variations pluviométriques, le pays fait face à des défis majeurs dans des bassins comme ceux de Sebou, Ziz ou Oum Er-Rbia.
Pour y répondre, des stratégies d’adaptation sont mises en œuvre : agriculture durable, gestion optimisée des barrages, et recours à des technologies comme les systèmes d’information géographique. Des approches traditionnelles, comme le système « Matfia » dans le bassin de Sebou, s’allient à des innovations comme l’« Irrigation Nexus » pour promouvoir une gestion durable de l’eau.
Conclusion : Un avenir radieux pour le football marocain
Portée par la vision de Fouzi Lekjaa et ancrée dans les orientations royales, la réforme du football marocain est un modèle d’ambition et de planification stratégique. Grâce à des infrastructures de pointe, une formation professionnelle et une gouvernance rigoureuse, le Maroc trace sa voie vers l’élite mondiale.
Les succès récents, de la qualification des équipes nationales aux compétitions internationales à l’émergence de talents prometteurs, confirment que le royaume est sur la bonne voie pour concrétiser les rêves de sa jeunesse et bâtir un avenir footballistique glorieux.
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