Les partenariats internationaux de l’École Nationale des Sciences Appliquées d’Oujda

Introduction
َAyant reçu les copies de quatres accords conclus par l’École nationale des sciences appliquées d’Oujda avec des universités françaises. Afin de comprendre la controverse entourant ce que les médias ont qualifié de « faux diplômes d’ingénieur », nous avons analysé ces accords afin d’en extraire les caractéristiques et les aspects clés… sans prétendre approfondir les aspects juridiques qui leur sont associés.

Basé sur l’analyse des documents fournis, il n’est pas possible de considérer, que les diplômes obtenus par les étudiants participant aux programmes de double diplôme sont « faux » pour les raisons que les médias monsionnent (ne pas avoir terminé les études au Maroc et ne pas y avoir passé les examens requis).

Voici pourquoi, selon les sources :

1. Existence de Partenariats Officiels et Documentés : Les sources attestent que l’École Nationale des Sciences Appliquées (ENSA) d’Oujda a des partenariats officiels et documentés avec plusieurs universités françaises, telles que l’Université Franche-Comté (UFC), l’Université de Bretagne Occidentale (UBO), l’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO), et l’Université Sorbonne Paris Nord (USPN)….

2. Objectif de la Coopération : L’un des objectifs explicites de ces partenariats est la délivrance d’un double diplôme…. Il s’agit donc d’un programme prévu et convenu entre les institutions.

3. Structure des Programmes de Double Diplôme : Ces programmes impliquent généralement que les étudiants de l’ENSAO suivent les deux derniers semestres (S9 et S10) de leur cursus ingénieur au sein de l’établissement partenaire en France….

4. Reconnaissance des Études et Examens à l’Étranger : Les conventions d’application décrivent explicitement les modalités d’évaluation et d’attribution des diplômes: Un étudiant inscrit dans le programme qui a satisfait au contrôle des connaissances et aux examens jugés par les jurys concernés (souvent ceux de l’établissement d’accueil en France pour les semestres passés là-bas) se verra délivrer le diplôme d’ingénieur de l’ENSAO de la spécialité concernée. Cela signifie que les études et les examens réalisés en France dans le cadre de ces partenariats sont officiellement reconnus par l’ENSAO pour l’obtention de son propre diplôme.

5. Réponse aux Allégations de Falsification : L’Association des étudiants de l’ENSAO a publié un communiqué pour répondre directement aux allégations médiatiques accusant l’école de falsifier des certificats de succès pour les étudiants poursuivant leurs études à l’étranger via ces partenariats. L’association infirme ces allégations en affirmant le caractère officiel et documenté des partenariats et en soulignant la qualité et la reconnaissance du diplôme de l’ENSAO. Elle appelle également à éviter les « fausses nouvelles ».

En conclusion, les sources décrivent un processus de double diplomation basé sur des accords formels où une partie du cursus et les évaluations associées se déroulent légitimement à l’étranger, avec la reconnaissance des résultats obtenus par l’établissement d’origine (ENSAO) en vue de l’attribution de son diplôme.

Par conséquent, selon les informations contenues dans les documents, les diplômes obtenus dans le cadre de ces partenariats ne sont pas considérés comme falsifiés, mais sont le résultat de programmes de coopération internationaux structurés et documentés.

Objectifs des partenariats académiques
Les accords signés entre l’ENSAO et des universités françaises, telles que l’Université Franche-Comté (UFC), l’Université de Bretagne Occidentale (UBO), l’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO) et l’Université Sorbonne Paris Nord (USPN), s’articulent autour de plusieurs objectifs stratégiques :

1. Programmes de double diplôme : Ces accords permettent aux étudiants de l’ENSAO d’obtenir un diplôme d’ingénieur marocain ainsi qu’un diplôme de Master ou d’ingénieur français. Par exemple, l’accord avec l’UFC offre aux étudiants la possibilité de compléter leur dernière année d’études (semestres S9 et S10) pour obtenir un Master en design numérique et ingénierie multimédia, tandis que celui avec l’USPN vise un diplôme d’ingénieur dans des domaines comme les sciences des données et le cloud computing.
2. Promotion de la mobilité académique : Les accords facilitent la mobilité des étudiants, leur permettant de suivre un ou deux semestres dans l’université partenaire, avec un focus sur la formation académique et pratique à travers des cours et des projets de fin d’études ou stages. Ils incluent également la mobilité des enseignants-chercheurs pour un échange d’expertises et de connaissances scientifiques.
3. Développement des spécialités en ingénierie : Les partenariats se concentrent sur des domaines de pointe comme l’informatique, les sciences des données, le cloud computing, la cybersécurité et l’ingénierie industrielle, préparant ainsi les étudiants au marché du travail mondial.
4. Renforcement de la coopération scientifique : Les accords encouragent l’échange d’enseignants et de chercheurs pour développer des programmes de recherche conjoints, organiser des séminaires scientifiques et mener des études dans les laboratoires des universités partenaires.

Mécanismes de mise en œuvre et de formation
Les accords prévoient des mécanismes clairs pour la mise en œuvre des programmes de double diplôme et de mobilité académique :

• Sélection des étudiants : Les étudiants sont sélectionnés sur la base de leurs performances académiques, de leur motivation et de leurs compétences linguistiques, notamment en français, pour garantir leur succès dans les universités partenaires.
• Structure des études : Dans les programmes de double diplôme, les étudiants passent leur dernière année (semestres S9 et S10) dans l’université française, suivant des cours théoriques au premier semestre et réalisant un stage ou un projet de fin d’études au second semestre. Par exemple, le programme de l’UFC comprend un semestre académique (30 ECTS) suivi d’un stage pratique (30 ECTS).
• Aspects financiers et administratifs : Les étudiants sont inscrits dans les deux établissements, avec une exonération possible des frais d’inscription dans l’établissement d’accueil. Les frais de voyage, de logement et d’assurance maladie restent à leur charge, bien que des bourses puissent être disponibles.
• Évaluation et diplomation : Les étudiants sont soumis à une évaluation conjointe par les deux institutions, et le double diplôme est délivré après validation des exigences académiques.

Réponse de l’association des étudiants aux allégations
Dans le contexte de ces partenariats, l’ENSAO a été confrontée à des allégations médiatiques l’accusant de falsifier des certificats de réussite pour les étudiants poursuivant leurs études à l’étranger. En réponse, l’Association des étudiants de l’ENSAO a publié un communiqué officiel affirmant :

• L’existence de partenariats officiels et documentés avec les universités françaises, vérifiés par consultation des accords signés.
• La grande valeur et la reconnaissance internationale du diplôme délivré par l’ENSAO, attribuées à la qualité de la formation et aux compétences encadrées par l’établissement.
• La valeur ajoutée réelle de ces partenariats pour le parcours académique, contribuant à promouvoir une culture d’excellence et une compétitivité saine parmi les étudiants.
• Un appel à la précision et à éviter les fausses informations visant à semer la confusion.

Ce communiqué reflète l’engagement de l’association en faveur de la transparence et de la défense de la réputation de l’établissement, tout en réaffirmant la crédibilité des partenariats internationaux et la qualité de la formation.

Importance et impact des partenariats
Ces partenariats contribuent à consolider la position de l’ENSAO comme institution de référence dans la formation en ingénierie, en :

• Offrant aux étudiants l’opportunité d’acquérir des compétences internationales dans des domaines techniques de pointe.
• Renforçant la coopération scientifique entre le Maroc et la France, ouvrant la voie à des recherches conjointes et à l’innovation.
• Favorisant la mobilité académique, ce qui enrichit la compréhension culturelle et les échanges académiques entre les deux pays.
• Garantissant la reconnaissance internationale des diplômes, améliorant ainsi les perspectives des diplômés sur le marché du travail mondial.