Gaza – 22 Aout 2025
Les Nations Unies ont officiellement annoncé aujourd’hui, vendredi 22 août 2025 à 16h35 (heure locale), la survenue d’une famine dans la bande de Gaza, un événement inédit depuis le début du conflit en cours.
Selon des rapports de l’organisation, basés sur les données de la Classification intégrée des phases de la sécurité alimentaire (IPC), plus de 500 000 personnes à Gaza sont confrontées à des formes extrêmes de faim dévastatrice, constituant une catastrophe humanitaire sans précédent.
Les Nations Unies ont qualifié la situation de « famine évitable et prévisible », soulignant que la décision politique de mettre fin aux hostilités et de faciliter un accès humanitaire sans restriction pourrait stopper cette crise. L’organisation a attribué l’aggravation de la situation à la guerre persistante, aux restrictions sévères sur l’entrée des aides, et à l’effondrement total des services essentiels, ce qui a exacerbé la faim et la malnutrition de manière alarmante.
De son côté, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a mis en garde contre le fait que « le temps des discussions et des hésitations est révolu », appelant la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour ouvrir tous les passages, au nord comme au sud, afin de permettre l’entrée massive d’aides. Il a ajouté que « la faim à grande échelle menace de provoquer des morts massives si la situation reste sans intervention urgente ».
Sur le terrain, les habitants de Gaza souffrent de l’effondrement de l’économie locale, les prix étant devenus prohibitifs, rendant la nourriture inaccessible pour la plupart des familles. L’UNRWA (Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens) a indiqué que les enfants constituent la catégorie la plus touchée, avec une augmentation des taux de malnutrition aiguë à des niveaux mettant la vie en danger.
Bien que les organisations humanitaires aient salué l’annonce récente d’Israël de périodes humanitaires quotidiennes, les Nations Unies ont affirmé que ces mesures « ne suffisent pas », réclamant un cessez-le-feu permanent pour garantir un accès durable aux aides. Dans ce contexte, le Programme alimentaire mondial (PAM) a appelé à un apport massif et immédiat de nourriture et de médicaments, avertissant que la situation pourrait se détériorer davantage si aucune action n’est prise dans les prochains jours.
Les pressions internationales pour trouver une solution politique s’intensifient, et des analystes estiment que cette annonce pourrait pousser davantage de pays à revoir leurs positions vis-à-vis du conflit. Alors que les voix accusant des décisions politiques délibérées d’être à l’origine de cette situation se multiplient, l’espoir repose sur une volonté mondiale pour sauver des millions de vies avant que la catastrophe ne devienne une tragédie irréversible.
Soyez le premier à commenter